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Connaissez-vous Captothèque ?

Vous avez peut-être vu une de ces promotions, dans la métropole, vous invitant à mesurer la qualité de l’air que vous respirez ?
Voilà les grandes lignes du projet “Captothèque” déployé sur notre région par Atmo Auvergne Rhône Alpes.
Julie, notre responsable d’espace, a participé à cette “expérience” et vous fait un retour.

 

Comment cela prend forme ?

Pour mesurer quelque chose, il vous faut le bon outil. ?
La Captothèque vous propose ainsi d’emprunter gratuitement un de ses capteurs AirBeam 2. Ce capteur relève 3 niveaux de Particules Fines (PM 10, 2,5 et 1).

Les conditions pour emprunter un capteur sont simples, il faut :

  1. Qu’une campagne soit en cours dans votre ville
  2. Qu’un capteur soit disponible
  3. Être en possession d’un smartphone (bluetooth nécessaire, géolocalisation c’est bien).

Si ces conditions sont remplies, vous n’avez plus qu’à vous créer un compte sur le site de la Captothèque et demander l’emprunt d’un capteur.
Bien sûr, le prêt se fait sur une durée limitée, afin que d’autres personnes puissent également bénéficier du dispositif : le prêt se fait sur 15 jours, avec un peu de marge entre les envois.
La livraison et le retour sont gratuits ! La Captothèque vous demandera tout de même de signer un contrat et de faire une empreinte de carte au cas où le matériel ne lui serait pas rendu.

 

J’ai reçu mon capteur, et après ?

Captothèque a tout prévu et vous trouverez un petit guide dans la boîte de votre capteur. ?

La première étape est de télécharger l’application Captothèque. Ensuite il vous faut vous connecter avec les mêmes identifiants que ceux utilisés sur le site pour la demande d’emprunt.
Après cela, il ne reste plus qu’à relier le capteur à votre téléphone grâce au Bluetooth : le capteur est facilement identifiable car il se nomme  Airbeam2 + le n° inscrit sur le boîtier.

Une fois ces étapes réalisées, c’est là qu’on commence à “s’amuser”.
Pour transporter votre capteur, vous avez 2 solutions : Le porte ceinture et le mousqueton.
L’essentiel étant que les capteurs ne soient pas obstrués et donnent sur la zone à mesurer (non coincé sous des vêtements ou dans un sac).

 

Comment et quoi mesurer ?

L’application Captothèque vous propose 2 types de mesures, la mesure libre et les missions.

  • Comme son nom l’indique, la mesure libre se lance directement. C’est ensuite à vous d’indiquer le type de capture réalisée en nommant et taguant celle-ci le mieux possible. Par exemple :
  • Les missions sont des mesures guidées. On va, par exemple, vous demander de mesurer l’air chez vous avant, pendant et après l’aération d’une pièce.

Dans les 2 cas, Captothèque vous recommande de faire des sessions courtes, de 5 min à 1h, pour pouvoir correctement exploiter les données.
Lorsque vous prenez des mesures vous pouvez, à tout moment, les annoter grâce au bouton “observation”. Cela vous permettra, par exemple, d’indiquer quand vous rentrez dans un transport en commun, sentez une odeur particulière ou ouvrez une fenêtre.
Une fois la mesure annotée, terminée, nommée et taguée, vous pouvez la partager à la communauté. Vous pouvez choisir de partager ou non les données de géolocalisation.

Et vous pouvez ensuite recommencer !
Vous n’avez aucune limite quant au nombre de mesures à réaliser.

 

Comment suivre et interpréter les résultats ?

Votre compte sur la plateforme web Captothèque vous donne accès à de nombreux éléments :

Vous arrivez directement sur l’onglet Explorer du site qui vous montre toutes les mesures partagées par la communauté ainsi que la carte associée. Vous pouvez regarder + en détails ces mesures, les liker ou les commenter. Vous pouvez également les filtrer afin de ne visualiser que vos relevés par exemple.

 

Vous trouverez également, dans l’onglet Comprendre, de la documentation sur différents sujets traitant toujours de la qualité de l’air. A chaque fin d’article, une liste de bonnes actions vous sont proposées par Air Attitude. Vous pouvez indiquer que vous participez à cette action et ainsi visualiser l’impact collectif de celle-ci (économies de CO2, PM-10 et MWh).

 

Et enfin, sur votre page de compte, en plus du résumé qui comprend le nombre de mesures que vous avez réalisées, le temps cumulé qu’elles représentent ainsi que la quantité de données collectées, vous trouverez le bouton Atelier de dialogue : rencontrez-nous !
Ce bouton vous permet de visualiser les différentes dates des ateliers, en visioconférence, qui vous permettent de rencontrer les personnes en charge de la campagne ainsi que les autres participants et d’échanger, questionner autour du sujet de la qualité de l’air.

 

Mon retour d’expérience

C’est un projet vraiment complet et bien monté !
L’accompagnement est là et sous différentes formes pour convenir au plus grand nombre.
Le mousqueton du capteur permet de facilement l’emporter avec nous et donc de prendre des mesures régulières des trajets quotidiens et des parcours plus atypiques.

On se prête facilement au jeu, on a envie de cartographier tous les endroits où on va. ?
L’option mission permet de donner des idées sur les captures qu’il est possible de réaliser.

Dommage de ne pas pouvoir étudier sur une période plus longue les différences de relevées sur un même lieu (pic de pollution, changement de saison…) mais je pense que j’aurais toujours accès à mon compte Captothèque et pourrais donc suivre les relevés des prochains participants. ?

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